February 6, 2015
Québéc Spot MédiaFebruary 6, 2015
By Miriam Vézina
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En 1964, Jinx, Frankie, Sparky et Smudge mourraient dans un accident d’auto en route vers leur premier grand spectacle. Le groupe The Plaid n’aura jamais connu le grand succès qu’il méritait. 51 ans plus tard, le quatuor se voit accorder la chance de revenir sur terre afin d’accomplir leur plus grand rêve et réaliser le spectacle qu’ils n’avaient jamais eu la chance de faire.
Les acteurs Chris Barillaro, Gab Desmond, Michael Daniel Murphy et Jonathan Patterson nous transportent directement, le temps d’une soirée, dans une atmosphère digne des années sixties. Dès les premières minutes, le spectateur s’accroche à la prémisse qu’il a devant lui quatre jeunes garçons des années soixante déroutés par leur retour sur terre, dans une époque complètement différente. La dédicace de la pièce résume parfaitement l’ambiance créée par les productions Copa de Oro en collaboration avec le Centre Segal (performing arts) :
Forever Plaid est dédié à tous les « bons garçons »; aux garçons qui s’occupaient des projecteurs au club vidéo de l’école; aux garçons qui mettaient leur argent de poche de côté pour offrir une soirée en ville à leurs parents pour leur anniversaire de mariage; aux garçons qui portaient un mouchoir supplémentaire; aux garçons qui n’avaient jamais dépassé les premiers pas avec une fille, et si c’était le cas, qui ne l’auraient jamais dit à personne. À vous tous, nous vous saluons!
Les harmonies des chanteurs étaient justes et donnaient des frissons du début à la fin de la représentation. Ils ont notamment repris de vieux classiques du Doo-wop, dont Crazy ‘Bout Ya Baby, Three Coins in the Fountain et Shangri-La. Ce sont cependant les medley Caribbean Plaid (Day-O/Kingston Market/Jamaica Farewll/Mathilda) et Sixteen Tons/Chain Gang qui se sont mérité les plus importantes ovations.
Cette pièce saura charmer tout un chacun, jeune et moins jeune. Le jeu des acteurs est équilibré et drôle à souhait, nous permettant d’adopter les personnages comme s’ils étaient de vieux amis de longue date ou encore un fils ou un frère. De plus, la mise en scène ne laisse place à aucun ennui, rebondissant d’une anecdote à l’autre afin de mieux créer l’ambiance des années soixante. Finalement, le trio accompagnant les chanteurs sur scène réussit à mettre en valeur chacune des reprises musicales sans, toutefois, voler la vedette.